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Chartres, Eure-et-Loir 


La Promenade et le Kiosque.


1 - Voir



Le 6 mai 1610, la Promenade des Charbonniers est attestée, ce jour-là, il est tombé de la neige et "on a remarqué qu'il s'en était conservé dans les fossés de la ville, le long de la Promenade des Charbonniers, jusqu'au mois de Juillet."
La Butte des Charbonniers où se situe cette promenade tire son nom du chemin des Charbonniers de Bailleau, tout comme la Butte des Barricades ou des Épars, elle a été formée principalement par les décombres, remblais et immondices de la ville.
En 1775, le chemin devient une route longeant les anciens remparts de Chartres, près de la Porte Châtelet.
Dès avant 1750, la Promenade des Charbonniers est plantée d'ormes, de même que le haut de la Butte.
Entre 1830-1840, les fossés de la ville vont être comblés, une partie des remparts supprimée et les buttes chartraines partiellement arasées.
A partir de 1860, les ormes de la Promenade sont remplacés par des tilleuls, en contrebas de la promenade des Charbonniers, de l'autre côté de la route la longeant, se trouve un vaste terrain avec des bâtiments appelé le clos Saint-Jean ou Clos Pichot, que la commune de Chartres acquiert le 20 février 1866 dans le but d'y créer un jardin à l'anglaise avec Kiosque à musique.
Si le domaine du Clos Pichot a bien été transformé en promenade, le kiosque à musique prévu initialement n'a jamais vu le jour...
A la fin de janvier 1887, le Conseil municipal chartrain reçoit une requête d'Alexandre Cochon, ancien marchand de fers, qui propose de construire à ses frais, sur la Butte des Charbonniers, un kiosque à l'usage des sociétés musicales.
Il demande que l'on mette l'inscription suivante sur le kiosque, « Offert par M. A. Cochon, ancien marchand de fers, forgeur à Chartres ».
La municipalité accepte sa demande et, pour 10.000 francs, Alexandre Cochon fait édifier ce Kiosque octogonal sur la Promenade des Charbonniers, Place Châtelet, à l'entrée de la rue du Rempart Châtelet.
C'est l'architecte voyer de la ville de Chartres, Alfred Piébourg (1848-1902) qui dresse les plans de ce kiosque.
Le 27 avril 1887, une première audition publique, par l'Harmonie Chartraine, a lieu sur le Kiosque des Charbonniers, et le 15 mai 1887, on inaugure officiellement celui-ci, toujours avec l'Harmonie municipale de Chartres.
En 1898 la promenade des Charbonniers est rétrécie d'un mètre sur une bonne partie de sa longueur.
Depuis 1893, le projet de Tramway à vapeur de Lèves à Bonneval, passant par Chartres, est dans les cartons.
Et pour la traverse de Chartres, on est obligé de rogner par-ci par-là, de 7 m 50 à 6 m 50 le long de la promenade des Charbonniers, et de 10 m à 8m 70 le long du Marché-aux-Chevaux.
La Ligne Lèves-Chartres-Bonneval, déclarée d'utilité publique le 27 février 1897, d'une longueur de 29 km, est inaugurée le 9 avril 1899.
Gares de la ligne de Tramway Lèves - Chartres - Bonneval.
Les foires, marchés et comices sont, bien entendu, monnaies courantes pour ne pas dire légion, tant sur la promenade des Charbonniers et la Place Châtelet que sur la Place du Marché aux Chevaux le clos Pichot ou la Place Marceau...
Ovins, bovins, chevaux, volailles, machines agricoles, fleurs, légumes, chaque place chartraine a sa spécialité, la Place Châtelet et la promenade des Charbonniers étant dévolues principalement aux vaches et veaux.
Ce qui n'empêche pas les fêtes de gymnastiques, concours musicaux et autre concours hippiques d'y avoir lieu.
Le 27 octobre 1901, en présence de 15.000 personnes, a lieu l'inauguration d'un monumental édifice en l'honneur des Mobiles d’Eure-et-Loir morts en 1870.
Dû aux sculpteur Henri Allouard (1844-1929),
Georges Loiseau-Bailly (1858-1913) et Eugène Boverie (1869-1910), le monument est érigé à l'entrée de la promenade des Charbonniers, face au Kiosque de la musique, sur la place Châtelet.
Kiosque toujours en place.


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