En noir et blanc, les anciens et vieux châteaux d'Auvergne.

Souvent perchés sur leur éperon rocheux, les châteaux dominent les vallées et offrent de superbes panoramas sur les alentours.

Dans le département du Cantal, les anciens et vieux châteaux, édifice fortifié, château médiéval, château fort etc...

Photos d'autrefois en noir et blanc


Les anciens châteaux du département du Cantal.

- D'Oyez
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Le château du Cambon, à Saint-Cernin dans le département du Cantal.







Période ou style
Médiéval

Début construction
XIV èm siècle

Fin construction
XVIII èm siècle

Propriétaire actuel
René Monboisse

Protection
Inscrit MH en 1982

Commune
Saint-Cernin

Avec ses enfilades de pièces de réception, son décor d’origine, ses jardins à la française, le château est un conservatoire de l’art de vivre du XVIIIème siècle.

La visite commentée, axée sur l’existence quotidienne et les fêtes sous le règne de Louis XV, comprend le château, salons, salles à manger, bibliothèque, chambres de maître, chapelle, galerie et ses jardins, buis du XVIIIème siècle taillés en allées, arabesques et festons, bassin allégorique.

Le site est dédié à Marie-Antoinette, le château du Cambon restauré l’année même de la naissance de la Reine, contient nombre de portraits, gravures, ouvrages imprimés, rappelant son souvenir.

Le parc ouvre une vue dégagée sur le sud et abrite une fontaine représentant la légende du poête grec "Arion".


Description et histoire du château

Un château existe au Cambon depuis le 14e siècle, il garde son aspect médiéval jusqu'au milieu du 18e siècle, époque à laquelle sont réalisés d'importants travaux, le simple donjon carré accolé à un petit logis côté nord est englobé dans une vaste construction, l'ensemble des façades et des toitures est remanié, des communs et un porche sont construits à l'ouest du château et les jardins sont aménagés en terrasse devant les façades ouest.

Depuis, le domaine a globalement conservé son aspect du 18e siècle.

Ancienne place-forte des guerres de religion qui a conservé sa terrasse de défense, ses murailles et les vestiges de sa poterne, le château du Cambon a été transformé en 1755 par le marquis du Cambon en une résidence de plaisance.

Grâce à ses enfilades de pièces de réception, à son décor intérieur préservé, à son mobilier, il est un témoin particulièrement évocateur de l'art de vivre au XVIIIème siècle.

Véritable joyau représentatif d'un monde aboli par la Révolution, le Cambon conserve une image qui a évolué à travers le temps, l'histoire débute en 1390 quand le fief appartient à Louis d'Anjony, le château sera construit en 1580 avec tour ronde, tour carrée, corps de logis, enceinte et poterne, image traditionnelle d'une demeure médiévale.

Le Cambon est une plate-forme ligueuse et accueille la reine Marguerite qui fait de Pantaléon de Lignerac, alors seigneur du fief, son premier écuyer, c'est en 1753 que la forteresse féodale est transformée, sous le joug du marquis Jean-Raymond de Calonne, qui lui donne l'aspect qu'elle possède encore aujourd'hui.

Le style est net un bâtiment tout en longueur où, au rez-de-chaussée, les salons se succèdent pour se terminer par une bibliothèque où des livres remarquables sont regroupées, à l'arrière, le visiteur découvre la salle à manger d'apparat, charmante pièce qui rappelle à quel point le siècle de Louis XV a vu évoluer l'art de la table et des dîners partagés dans une atmosphère de douceur et de galanterie.

L'étage ne laisse, lui non plus, de surprendre, sur la galerie des blasons, s'ouvrent des portes menant à la chapelle et aux sept chambres de maître, plus joliment décorées les unes que les autres, mobilier d'époque, lits à baldaquins et soyeuses tapisseries se souviennent du goût de l'harmonie, dans son sens le plus pur.

Sous les explications de René Monboisse, veuf de Françoise de Surrel de Montbel, héritière du château acquis par sa famille en 1802, la demeure prend vie et la passion de l'ex-président de cour et conseiller à la Cour de cassation, donne la juste mesure de son amour pour l'histoire.

Comme brûlant d'un feu intérieur, le propriétaire du Cambon semble replonger avec délices dans une vie que la destinée ne lui a pas permis de connaître, l'émotion gagne son apogée lorsqu'il évoque Marie-Antoinette, la reine martyre, dont la représentation inonde presque toutes les pièces. « Je voue une admiration sans borne à son courage et à son intégrité face aux malheurs qui l'ont frappée », confie René Monboisse, et il conduit dans un petit salon sur le mur duquel figure le comte Axel de Fersen, dont le regard inquiet semble prémonitoire.

Longtemps propriété des Anjony puis des Robert de Lignerac, le Cambon est acquis en 1753 par Jean-Raymond de Calonne qui le transforme profondément, le château actuel, type cantalien du château de plaisance du XVIIIe siècle, a miraculeusement conservé son décor intérieur d’origine.

Aux Calonne succède en 1802 la dynastie bourgeoise des Bastid, Raymond Bastid (1821-1880) fut élu député du Cantal en 1876, son fils Adrien Bastid (1853-1903) lui succéda en 1880, son petit-fils Paul Bastid (1892-1974), quatre fois élu député radical du Cantal (1924-1936) fut ministre du Commerce du Front Populaire, membre du Conseil National de la Résistance, et député de la Seine de 1946 à 1951, juriste, il est l’auteur d’un ouvrage sur Siéyès, ses descendants possèdent toujours le Cambon.







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