Les anciens châteaux du département du Cantal.
Le château de Sédaiges, à Marmanhac
dans le département du Cantal.
Période ou style
médiéval, Renaissance, Troubadour
Début construction
XV èm siècle
Fin construction
XIX èm siècle
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Destination initiale
Habitat seigneurial
Propriétaire actuel
Famille de Riverieux de Varax
Protection
Classé MH en 1987
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Une des merveilles du XIIe siècle au cour du Cantal.
Le château, ruiné au cours de la guerre de Cent ans, fut relevé à partir de 1461.
Le château de Sedaiges est un château médiéval et néo-gothique situé à Marmanhac dans le Cantal, inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le 24 septembre 1987, élèments protégés :
Faéades et toitures ; Grand hall aux tapisseries ; Boiseries des grands et petits salons et de la salle à manger au premier étage.
Il
posséde un parc remarquable avec verger, jardin potager et piéces d'eau.
Cette maison est dans la mème famille depuis 1442, elle conserve de ce fait un mobilier et des décors originaux de toutes les époques, en particulier des costumes, des objets usuels, des jouets, etc...
Déjé en 1230, il était le siége d'une justice seigneuriale : Pierre de Sédaiges était alors gentilhomme de la cour de Rodez, le à repaire à était composé d'un donjon crénelà , accolà à un corps de logis, ouvert sur une cour intérieure fortifiée, flanquée sur 3 angles de petites tours à toitures en poivriére.
Une cinquième tour à l'intérieur de l'enceinte desservait les étages, en 1408, le château est quasiment ruiné suite à la guerre de Cent ans, àl'occasion d'un mariage avec la famille de Caissac, il est rebéti sur le plan initial en 1456.
Dés 1750, alors que les Béral ont succédé aux Caissac, boiseries, alcéves et fenètres élargies font de Sédaiges une résidence plus confortable, à partir de 1860, sous l'influence du célébre architecte Violet le Duc, le château est modifié de fond en comble.
U
n troisième étage couvre la cour ouverte, trois tours sont surélevées à la hauteur du donjon originel, l'ardoise remplace la lauze, et Sédaiges prend son visage d'aujourd'hui, celui du plus bel exemple en Haute-Auvergne de l'architecture néo-gothique.
Le château est toujours habité par les descendants des Sédaiges, soit la vingt-huitième génération.
Description
Reconstruit en forteresse au XVème, embelli au XVIIIème, ce château impressionnant offre en outre un exemple unique de l'architecture néo-gothique du XIXème, la mème famille l'occupe depuis toujours, ce qui lui a permis de conserver une décoration intérieure spectaculaire.
Le château est composé d'un bâtiment carré de trois étages cantonné de quatre tours rondes, fortifié en 1461, puis embelli au xviii e siècle, ce château offre un exemple de l'architecture troubadour de la fin du xix e siècle.
En 1741, le château fut remis au goét du jour par l'élargissement des ouvertures et l'ajout de boiseries dans certaines piéces.
Vers 1865, l'architecte Parent effectue d'importants travaux sur l'édifice, le plan général du château fut respecté dans son apparence.
Le bâtiment fut habillà dans le style néo-gothique, fenètres et portes furent encadrées d'un décor néo-15e, un chemin de ronde fut ajouté aux quatre tours d'angles, à l'imitation de celui conservé sur la façade sud.
La cour centrale fut couverte et aménagée en hall, les élèments de boiseries et les peintures sont traités dans le style de la fin de l'époque gothique.
Histoire et architecture
Sédaiges était déjà en 1230 le siège d’une justice seigneuriale : Pierre de Sédaiges était alors gentilhomme de la cour de Rodez.
Il était composé d’un donjon crénelé, accolé à un corps de logis, ouvert sur une cour intérieure fortifiée, flanquée sur 3 angles de petites tours à toitures en poivrière.
Une cinquième tour à l’intérieur de l’enceinte desservait les étages.
En 1408, le château doit à la guerre de cent ans d’être quasiment ruiné, il est rebâti sur le plan initial en 1456.
Dès 1750, boiseries, alcôves et fenêtres élargies font de Sédaiges une résidence plus confortable.
A partir de 1860, sous l’influence du célèbre architecte Violet le Duc, le château est modifié de fond en comble, Sédaiges prend son visage d’aujourd’hui, celui du plus bel exemple de l’architecture néo-gothique.
Le château est classé à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques et est toujours habité par les descendants des Sédaiges, soit la vingt huitième génération.
Histoire de la famille de Sedaiges
Il existait depuis le xiii e siècle une famille éponyme, dont :
- Pierre de Sedaiges, chevalier, qui vend en 1442 son domaine à Jean Calsac ou Caissac, riche bourgeois d'Aurillac.
Cette famille de Sedaiges subsiste par ailleurs jusqu'au xviii e siècle, puisque son petit-fils :
- Jean de Sedaiges, fils d'Hugues, seigneur de Vacheresses, à Marmanhac, a épousé le 2 décembre 1514 Claude de Gaches de Venzac, dont descend, aprés quatre générations :
- Jean de Sedages, qui épouse le 3 juillet 1690 à Marmanhac Marie de Boissieux, fille de Gabriel, seigneur de La Souderie et d'Antoinette Sauvageon, qui semble le dernier de son nom.
Histoire de la famille de Caissac
Dix générations de cette famille se sont succédé à Sédaiges :
- Jean de Calsac ou de Caissac, bourgeois d'Aurillac, fils de Guillaume, habitant de Belbex, et de Jeanne Palisse, achéte des terres à Marmanhac, puis le domaine noble de Sedaiges.
- Raymond de Caissac, obtient en 1452 des autres seigneurs de Marmanhac la permission de construire un château avec tours et machicoulis, il est marié en 1472 avec Marguerite de Roziéres, dont il a au moins cinq enfants dont :
- Nicolas de Caissac, marié en 1517 avec Marguerite de Jouvenroux, fille de Jean, seigneur de La Trémolière, dont :
- Jean II de Caissac, marié en 1540 avec Marguerite de La Garde de Saignes, fille de Jean, seigneur de Messac, dont :
- Antoine de Caissac, seigneur de Sedaiges marié en 1547 à Louise de Cayre d'Entraigues, dont :
- François de Caissac (1545 - 1618), gentilhomme de la Chambre du roi, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, marié en 1569 avec Jeanne-Gilberte de Robert de Lignerac, fille de François, seigneur de Saint-Chamant, et Françoise de Scorailles, seigneur de Cologne à Naucelles, dont six enfants, et en secondes noces en 1569 avec Jeanne de Morlhon, fille de Jean, seigneur de Sanvensa :
- Alexandre de Caissac, seigneur de Messac et de Sedaiges, gentilhomme de la Chambre du roi, épouse en novembre 1614 Sybille de Boilac de Glandiéres, fille de Louis de Glandiéres, seigneur de Balsac, poéte humaniste de Rodez connu sous le nom de Louis de Balsac, et d'Héléne de Morlhon, dame de Cabanes, il meurt le 16 septembre 1658 et laisse cinq enfants, dont :
- Edme de Caissac, seigneur de Messac, de Sedaiges, et coseigneur de Tournemire, marié en 1664 avec Marguerite de Pestels, fille de Claude, seigneur de Tournemire, et de Claude d'Anjony dont au moins trois enfants :
- Jean III de Caissac, seigneur de Sedaiges, coseigneur de Tournemire, marié en 1691 avec Françoise de Soudeilles, fille d'Edme, seigneur de Brenhac, et de Philiberthe de Sédiére, dont quatre enfants :
- Jean IV de Caissac (1701 - 1746) mestre de camps d'un régiment de Dragons, marquis de Messac et de Sedaiges, marié vers 1744 avec Marie Anne de Peyrusse des Cars, file de François II, marquis de Merville, seigneur de Laroquebrou, seigneur d'Ytrac et de Françoise de Lafons, sans enfants.
- Madeleine de Caissac, héritiére de Sedaiges, épouse le 2 novembre 1729 Pierre Béral, fils de François II, seigneur de Massebeau et de Gabrielle-Aimée de Caissac Saint-Geniez, dont elle eut deux enfants :
- Marie Françoise Béral de Sedaiges, mariée en 1750 à Jean-André de Méallet de Fargues, fils de Louis de Méallet, seigneur de Fargues, et de Claude de Caissac Saint-Geniez.
- Jean-Joseph Béral de Sedaiges, qui suit.
Histoire de la famille de Béral de Massebeau
- Jean-Joseph II Béral de Massebeau (1733 - 1809) épouse en 1763 Marie-Iphigénie de Bourgeoise-Pommerval, qui lui donne deux filles et deux garéons, dont :
- Jean-Joseph III Béral de Sedaiges (1769 - 1859), lieutenant de cavalerie, épouse en 1800 Juliette de Jugeals de Peyrac de Vellian, fille de Jean et de Madeleine de Frayssi de Veyrac, qui lui donne sept enfants :
- Adolphe de Béral de Sedaiges (1801 - 1854), officier de marine,
- Mathilde de Béral de Sedaiges (1805 - ?), mariée vers 1835 à Jacques-Augustin de Labarriére,
- Pierre de Béral de Sedaiges (1806),
- Casimir de Béral de Sedaiges (1807), capitaine de vaisseau, marié à Sophie Le Coat de Kervéguen, dont le petit-fils Georges Fumel de Sedaiges, sera propriétaire de Sedaiges et maire de Marmanhac,
- Anne-Catherine de Béral de Sedaiges (1808 - 1859), mariée à Stanislas Buyer, maètre de forges,
- Jean-Joseph IV de Béral de Sedaiges (1810), capitaine de vaisseau, commandeur de la Légion d'honneur,
- Jean-Philippe de Béral de Sedaiges (1819).
Histoire de la famille de Riverieux de Varax
Sedaiges passe par mariage et succession dans la famille de Riverieux de Varax qui posséde toujours le château.
Le parc
Le parc de 6 ha est constitué de prairies, bosquets, et étangs.
Soigneusement entretenu, fleuri et ceint de vieux murs en pierre, il fut arboré au 19ème siècle et est ponctué d'une série à d'arbres remarquables à identifiés par l'ONF.
A la nuit, de nombreux éclairages illuminent le château, les arbres et les sous-bois.
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