En noir et blanc, les anciens et vieux châteaux d'Auvergne.

Souvent perchés sur leur éperon rocheux, les châteaux dominent les vallées et offrent de superbes panoramas sur les alentours.

Dans le département du Cantal, les anciens et vieux châteaux, édifice fortifié, château médiéval, château fort etc...

Photos d'autrefois en noir et blanc


Les anciens châteaux du département du Cantal.

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Le château de Rochebrune, à Oradour dans le département du Cantal.







Période ou style
Epoque médiévale

Type
Château fort

Début construction
XIII èm siècle

Fin construction
XVIII èm siècle

Propriétaire actuel
Famille Langloys

Protection
Inscrit MH en août 2000

Commune
NEUVÉGLISE SUR TRUYÈRE

Affichant une silhouette caractéristique de l'architecture féodale du Cantal dans le cadre de ses jardins en terrasse aux tracés classiques, le château de Rochebrune est une solide forteresse des XII e et XV e siècles.

Ce monument historique se situe sur la commune d'Oradour, entre Neuvéglise et Pierrefort.


Description

Solide château fort de la fin de l'époque médiévale, remanié et décoré au 18e siècle, Rochebrune inscrit sa silhouette caractéristique de l'architecture féodale du Cantal dans le cadre de ses jardins en terrasse aux tracés classiques, l'ensemble conserve de nombreux éléments intéressants, jardins, rares dans le Cantal, éléments décoratifs intérieurs, boiseries, plafonds, cuisine rustique, ....

Rochebrune, hameau et château construit sur un rocher basaltique et restauré à diverses époques, a construction parait remonter au xv éme siècle, mais une tour qui surmonte les autres bâtiments appartient à une époque plus reculée.

Les créneaux ont été démolis en 1795, des appartements voûtés occupent cinq étages.

Témoin du passé, le château de Rochebrune l’est aussi bien dans son architecture que dans son intérieur, avec des collections que son propriétaire a mis trente ans à réunir.

Situé entre Neuvéglise et Pierrefort, sur la commune d'Oradour, le château de Rochebrune est un véritable témoin du passé, l a forteresse, puisque c'est ainsi qu'il faut l'appeler, est véritablement caractéristique, de l'extérieur comme à l'intérieur, de l'architecture féodale de l'Auvergne, salles basses, salle des chevaliers, oratoire …, des fenêtres typiques du XIIe siècle.

C'est en 1970 que le château est acheté par la famille du propriétaire actuel Régis Langlois, « Mon père était notaire à Saint-Flour et il a engagé les travaux nécessaires pour amener un peu de confort dans la bâtisse : eau, électricité…
À l'origine, le château devait avoir pour mission de surveiller la vallée de l'Épi et de prévenir les seigneurs de Saint-Flour que des brigands arrivaient, l'épaisseur des murs montre que le château avait un rôle défensif ».

Mais ce n'est que depuis quelques années que la forteresse, dont l'ensemble est inscrit aux Monuments historiques y compris les jardins et terrasses en pierres sèches, est ouverte au public, la visite guidée commence donc à l'extérieur du château, et c'est avec passion que Régis Langlois livre les premiers secrets de la forteresse.

« Les fenêtres sont typiques du XIIe siècle alors qu'à l'intérieur, l'escalier à vis tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, prouvant qu'il date du XVe siècle ».

Une fois la porte d'entrée passée, les visiteurs sont comme plongés dans un autre temps, dans la cuisine tout d'abord, au rez-de-chaussée, une multitude d'objets d'époque sont accrochés au mur, posés sur la table ou même sur le sol.

« J'ai mis une trentaine d'années à réunir tous ces objets de l'époque », et pour chacun, le maître des lieux a une histoire à raconter, « Ces chaises avec un coffre par exemple, les habitants s'en servaient pour dissimuler le sel, à Oradour, il était très taxé alors qu'à Chaudes-Aigues très peu ».

Ou encore comme pour « cette roue à clochettes, les jeunes filles qui désiraient se marier tournaient cette roue pour se trouver un époux dans l'année, il paraît que cela marchait, lors des visites, certaines femmes poursuivent cette croyance », sourit-il.

Habitant les lieux, toutes les pièces ne sont pas ouvertes au public, et c'est au deuxième étage que les curieux poursuivent leur périple dans la bibliothèque et l'Oratoire qui « abritait le caveau d'un seigneur de Rochebrune. », chambres, salon, cheminées du XV e siècle, le troisième étage regorge d'objets dont « la copie du siège royal d'Henri II, une sculpture de templier, une collection de bénitiers, des porcelaines de Chine, du Japon, de Delphes (Grèce) ».

Mais la vraie curiosité du château vient du quatrième étage qui a été aménagé en salle d'exposition, propriétaire d'une galerie d'art à Paris de 1966 à 2001, Régis Langlois a amené dans ses bagages des toiles et dessins de grands noms comme Salvador Dali, Marie Laurencin, Jean Cocteau, Tanaka, Carzou, Kahraman, Sauzet, Genay, Szulman ou encore Sophie Strouvé, à savourer dans un lieu où le temps semble s'être arrêté.


Histoire

Cette terre, suivant le Nobiliaire d'Auvergne, a longtemps appartenu à la famille de Latour-St-Vidal, qui la possédait déjà en 1416, Raucon de Latour, seigneur de Rochebrune, marié en 1410, fut sénéchal de la Marche.

Pons de Latour fut ambassadeur en Hongrie, en 1519, il remplit sa mission avec tant du distinction qu'il mérita les éloges des cardinaux d'Est et de Ferrare.

André de Latour, fils puîné de Pons, servit longtemps pendant les guerres civiles, il fut blessé, en 1575, d'une arquebusade, dans son testament, il fit des dons considérables à l'église d'Oradour, après sa mort, Rochebrune passa dans la maison de Montvallat, Jeanne de Montvallat, fille unique, en épousant Jean de Molen-laVernède, lui porta cette terre en dot en 1596.

Isaac de Molen n'ayant pas laissé d'enfants, ses sœurs Jeanne et Lucrèce devinrent propriétaires de Rochebrune, peu après, la famille de Brugier hérita de cette seigneurie, Pierre de Brugier, conseiller du roi, la posséda en 1681. Amable, son fils, lui succéda en 1718, il était pourvu de la charge de lieutenant général du bailliage, en 1734.

Jean-Baptiste de Brugier, seigneur de Rochebrune et coseigneur d'Oradour, périt dans l'émigration avec son fils unique, le dernier titulaire nominatif fut l'abbé de Rochebrune, qui géra les affaires du diocèse pendant les temps les plus difficiles, Rochebrune fut vendu nationalement en 1798.


Si la tour carré est un magnifique témoin du XIIème siècle, le reste de l’édifice a été construit principalement dans la première moitié du XVème siècle, puis au XVIIIème siècle.

Racheté en 1974 par la famille Langloÿs, le château a été rénové et ouvert au public dès 1978, il est depuis resté dans la famille qui poursuit la volonté de montrer le château de Rochebrune aux visiteurs curieux de patrimoine et d’art.


Site officiel du château, Bienvenue au Château de Rochebrune.











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