En noir et blanc, les anciens et vieux châteaux d'Auvergne.

Souvent perchés sur leur éperon rocheux, les châteaux dominent les vallées et offrent de superbes panoramas sur les alentours.

Dans le département du Cantal, les anciens et vieux châteaux, édifice fortifié, château médiéval, château fort etc...

Photos d'autrefois en noir et blanc


Les anciens châteaux du département du Cantal.

- D'Oyez
- D'Oze
- De Val

Le château de Pesteils, à Polminhac dans le département du Cantal.












Période ou style
Médiéval

Type
Donjon château

Début construction
XIV èm siècle

Fin construction
XIX èm siècle

Destination initiale
Habitat seigneurial

Propriétaire actuel
Famille de Cassagne de Beaufort de Miramon Pesteils

Protection
Classé MH en 1994

Commune
Polminhac

Le château de Pesteils, forteresse bâtie dés le XIIIe siècle, a été remaniée au début du XVII et XIXe siècle, de l'ancienne forteresse médiévale subsiste le donjon, tour rectangulaire de quarante mètres de haut qui comporte cinq étages desservis par un escalier à vis logé dans l'épaisseur du mur.

Enrichissant la salle voutée du deuxième étage, des peintures murales du XVe siècle, "les quatre héros de l'Antiquité" ornent le mur nord, sur le mur ouest "le maître et son élève", une restauration effectuée en 2006 a redonné à cet ensemble toute son harmonie.

Perché sur son roc escarpé à 750 mètres d'altitude, l'ancienne forteresse de Polminhac domine fièrement le Vallée de la Cère, quarante mètres de haut, couronné d'un étage de mâchicoulis, le donjon imposant symbolise toute la majesté du château de Pesteils et évoque le Moyen Âge dans sa plus rude expression.

Le château de Pesteils, ancienne Forteresse de Polminhac, un château médiéval, le bâtiment est classé dans son ensemble au titre des monuments historiques depuis le 18 juillet 1994.


Histoire

En 1414, Renaud de Murat qui était combattu par Bernard VII d'Armagnac auquel il refusait de rendre hommage comme vicomte de Carlat, ravagea le Carladez et prit les châteaux de Polminhac, de Messilhac, de Montamat et attaqua celui de Carlat, ces châteaux furent rendus lorsqu'il mourut à Paris à l'entrée des Bourguignons le 29 mai 1418.

- Hélène de Teissières, dame de Polminhac et de Marfons, fille de Pierre de Tessières et de Ermenarde de Marcenac, épouse vers 1370 Jean de Foulholes, né vers 1350 et décédé en 1404, seigneur de Foulholes, bailli des montagnes d'Auvergne, puis chambellan de Jean de Berry, duc d'Auvergne, puis sénéchal du Rouergue en 1395, dont au moins deux filles et deux fils

- Benoîte de Foulholes, dame de Polminhac qu'elle apporte par son mariage à Rigaud de Montamat,

- Hélène de Foulholes,

- Géraud de Foulholes,

- Et Jean de Foulholes, écuyer né en 1372 et décédé en 1417.

Les assauts, les sièges, les luttes religieuses ont pris fin, la forteresse se transforme alors en résidence d’agrément.

Au XVIIe siècle, des plafonds peints font leur apparition dans les chambres, leur apportant couleurs riches et chatoyantes, mais il faudra attendre la fin du XIXe pour que cette forteresse obtienne l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui, d ésormais, de remarquables tapisseries, tableaux et meubles mettent en valeur cet ensemble.

Pendant la deuxième moitié du XVIIème siècle, le corps de logis et le pavillon d'angle ont été refaits, à la mode troubadour, par l'architecte Émile Lemaigre au début du XIXème siècle, tous les projets ont été conservés, au XIXème siècle leurs décors intérieurs ont été remaniés dans le goût néo-gothique puis réaménagés au début du XXème siècle.

Des fresques du XVème siècle ont été restaurées en 2008, ainsi que des plafonds peints, des meubles, une ancienne cuisine qui a reçu le prix La Cornue, des peintures murales du premier quart du XXème siècle de Félix Tourdes (1855-1920) sont classées monument historique au titre d'objet depuis 1980.

Le parc du château de Pesteils a été redessiné au début du XXème siècle, il comporte une terrasse en terre-plein, un jardin potager et un verger, il a été inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables.

Le XVIIème siècle enrichit le corps principal de remarquables plafonds peints, l'ensemble présente un très beau mobilier, agrandi et restauré au XIXème siècle, le château est la propriété depuis 1608 de la famille de Cassagne de Miramon Pesteils qui l'habite encore aujourd'hui.

De remarquables jardins, dessinés à la fin du XIXe siècle, s'étalent au pied du donjon, ils offrent un panorama magnifique sur les monts du Cantal et la Vallée de la Cère.

Les parterres créés il y a plus d'un siècle viennent d'être redessinés en un jardin en topiaires plus actuel, en contrebas, les terrasses fortifiées offrent un espace beaucoup plus vaste.

À l'extérieur de l'enceinte des fossés, vous découvrirez un parc paysager réalisé en 1902 par François-Marie TREYVE, parmi quelques curiosités botaniques, chacun aura la possibilité de se détendre et de rêver en toute liberté.


Le donjon

De l'ancienne forteresse médiévale subsiste le donjon, tour rectangulaire de quarante mètres de haut qui comporte cinq étages desservis par un escalier à vis logé dans l'épaisseur du mur.

Enrichissant la salle voutée du deuxième étage, des peintures murales du XVème siècle, "les quatre héros de l'Antiquité" ornent le mur nord, sur le mur ouest "le maître et son élève", une restauration effectuée en 2006 a redonné à cet ensemble toute son harmonie.


Les extérieurs

De remarquables jardins, dessinés à la fin du XIXème siècle, s‘étalent au pied du donjon, ils offrent un panorama magnifique sur les monts du Cantal et la Vallée de la Cère.

En contrebas, les terrasses fortifiées offrent un espace beaucoup plus vaste, à l'extérieur de l'enceinte des fossés, vous découvrirez un magnifique parc paysager réalisé en 1902 par François-Marie Treyve.


Description

Le château de Pesteils est situé sur un promontoire rocheux surplombant le village de Polminhac et la vallée de la Cère.

Le donjon de 40 m de haut date de la fin du Moyen Âge, xiv e et xv e siècles, au début de la guerre de Cent Ans, pendant la deuxième moitié du xvii e siècle, le corps de logis et le pavillon d'angle ont été agrandis.

À la fin du xix e siècle, Anatole puis son fils Gabriel de Miramon exécutent d'importants travaux, réalisés par l'architecte cantalien Émile Lemaigre, qui donnent au château son plan actuel, les décors intérieurs du rez-de-chaussée ont été remaniés dans le goût néo-gothique, très bel escalier à double révolution dans le hall d'entrée.

Des fresques du xv e siècle situées dans le donjon ont été restaurées, des plafonds peints du xvii e siècle, scènes de la mythologie grecque, ornent deux chambres situées au 1er étage du corps de logis, une cuisine ancienne, restaurée a reçu le prix La Cornue.

Des peintures murales du premier quart du xx e siècle de Félix Tourdes (1855-1920) sont classées monument historique au titre d'objet depuis 1980.

Le parc du château de Pesteils a été redessiné au début du xx e siècle, il comporte une terrasse en terre-plein, un jardin potager et un verger, il a été inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables.

Le château est ouvert à la visite depuis 1956.


Histoire de la famille de Montamat

- Rigaud de Montamat, décède en 1431 dans la tour de Polminhac.

- Jacques de Montamat, seigneur de Montamat, Polminhac, et Foulholes, échanson du duc de Nemours, épouse Catherine de Murat de Lestang, qui lui donne une fille unique :

- Anne de Montamat.


Histoire de la famille de Pesteils

- Anne de Montamat, apporte la seigneurie de Polminhac en 1510 à :

- Guy V de Pesteils, seigneur de Branzac et de Fontanges qui continue à habiter à Branzac, ils ont au moins un fils :

- Claude de Pesteils, qui épouse à Paris le 26 mai 1645, Camille Caracciolo, fille de Serge III, prince de Melfi, maréchal de France et de Eleonore Sanseverino, elle était fille d'honneur de Catherine de Médicis et vécut à Branzac.


Histoire de la famille de Cassagnes de Beaufort de Miramon

Camille de Pesteils, apporte la seigneurie de Polminhac en 1608 à

- Charles de Cassagnes de Beaufort de Miramon, fils d'Antoine de Cassagnes, seigneur du Cayla à Moyrazès et d'Anne de Cazillac, ils eurent pour fils :

- Jacques de Cassagnes de Beaufort de Miramon, marié en 1640 à Marguerite de Brezons, ils vécurent au moins partiellement à Polminhac et firent construire un corps de logis de plaisance à côté de la tour de Pesteils. Ainsi était né le château de Pesteils à Polminhac. Ils eurent au moins un fils :

- Joseph de Cassagnes de Beaufort de Miramon, marié en 1670 à Jeanne d'Aurelle de Colombine, il décéda en 1716 à Polminhac où il est enterré.


Gentilhommes de la chambre du roi de pére en fils

Les premiers habitants dont on retrouve trace dans les archives sont la dame de Polminhac, une Tessières, et Jean Foulhols, au XIII e siècle, ils se marièrent et eurent un enfant, Benoîte, qui épousa Rigaud de Montamat, un bon parti.

En 1510, Anne de Montamat s'unit à Guy de Pesteils, entre autres seigneur de Branzac, de Fontanges et de deux des trois tours de Merle, il donne ainsi son nom au château.

Ce n'est qu'un siècle plus tard, en 1608, que la branche des de Cassagnes, venue de Rouergue, rejoint le Cantal. Camille de Fontanges, dame de Pesteils, et Charles de Cassagnes de Beaufort, marquis de Miramon, convolent en justes noces, ce dernier n'est pas n'importe qui, dans sa famille, on est gentilhomme de la chambre du roi de père en fils. Charles sera ainsi préposé, après son mariage, aux offices intérieurs de Louis XIII.

Jean-Gaspard, fils d'Alexandre-Emmanuel, sa malchance commence avec sa paternité, trois filles, pas de garçon, c'est son frère Louis-Alexandre qui assurera la descendance.

Jean-Gaspard, lui, est maudit car arrive la Révolution française, son nom à particule l'incite à émigrer en Suisse, en 1789. C'est depuis l'étranger qu'il apprend le sac de ses châteaux puis la vente de ses propriétés, raconte Yvonne de Miramon.

Nous avons encore dans les archives les lettres que les habitants de Polminhac lui ont envoyées, le château est racheté comme bien national par la famille Réveillac en 1794, de retour en France en 1801, Jean-Gaspard se retire à Aurillac où il finit mendigot et meurt en 1810.


La famille rachéte le château en 1877

Le destin de son frère Louis-Alexandre est plus épique, chevalier dans l'Ordre de Malte dès l'âge de 4 ans, il est relevé en 1775, à la demande de Jean-Gaspard, qui craignait l'extinction de sa maison.

Le colonel des gardes françaises Louis-Alexandre épouse en 1776 Marguerite de Chabannes, elle meurt malheureusement deux ans plus tard, de cette union est pourtant née une deuxième lignée de Cassagnes de Beaufort de Miramon, partie vers le château de Paulhac, en Haute-Loire.

Louis-Alexandre attend 1785 pour se remarier avec sa nièce, Jeanne, c'est de cette branche que descend Louis-René, actuel résident du château de Pesteils.

Lorsque Louis-Alexandre et Jean-Gaspard disparaissent, respectivement en 1801 et 1810, le château de Polminhac n'est plus dans le giron familial, il faut attendre 1877 pour voir Anatole, le petit-fils de Louis-Alexandre, racheter Pesteils, en se mariant avec Louise de Malthussière de Merc'ur, Anatole a trouvé un soutien de poids pour redonner à la bâtisse son lustre d'antan.

Il trouve le château en très bon état, avec l'eau courante à tous les étages, le chauffage, souligne Yvonne de Miramon, il commence la restauration en ajoutant deux ailes au corps de logis, c'est son fils Gabriel qui achèvera les travaux au début du XX e siècle.

Aujourd'hui, le site, classé monument historique, ouvre ses portes au public pour conter l'histoire de la famille. Yvonne et Louis-René habitent l'une des ailes, accueillant régulièrement leurs trois enfants Anne-Laure, Jean-Ghislain et Florian, et leurs huit petits-enfants.


Site officiel du château, Le Château, Wikipedia, Château de Pesteils.



















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