En noir et blanc, les anciens et vieux châteaux d'Auvergne.

Souvent perchés sur leur éperon rocheux, les châteaux dominent les vallées et offrent de superbes panoramas sur les alentours.

Dans le département du Cantal, les anciens et vieux châteaux, édifice fortifié, château médiéval, château fort etc...

Photos d'autrefois en noir et blanc


Les anciens châteaux du département du Cantal.

- D'Oyez
- D'Oze
- De Val

Le château de Pénières ou de Peynières, à Cros-de-Montvert dans le département du Cantal.







Destination initiale
Habitat seigneurial

Commune
Cros-de-Montvert

Qui visite Pénières aujourd’hui a bien du mal à imaginer que les quelques vestiges que l'on y voit sont tout ce qu'il reste de ce qui fut probablement le plus vaste château de la Haute-Auvergne, le château de Penieres, à Cros-de-Montvert.


Histoire

Antoine de Noailles, ambassadeur de Charles IX à Londres, avait acheté la baronnie avec les droits sur Merle et Carbonnières en 1561 à la famille de Gontaud Biron pour 250000 livres, le château fortifié en 1575 au temps de la Ligue occupait une belle situation, surplombant l'étang en contrebas des Galeries.

Pénières deviendra pour les Noailles jusqu'au XVIIIème siècle une prestigieuse résidence en particulier appréciée d'Henri de Noailles (1554-1623), bailli des montagnes d'Auvergne, plusieurs membres de la famille y établirent leur résidence, son fils Charles, né le 25 juillet 1589 à Pénières, fut évêque de Saint-Flour puis de Rodez.

Il y fit de très fréquents séjours durant son épiscopat sanflorain tout comme son frère François, lieutenant général du haut pays d'Auvergne et ambassadeur de Louis XIII après du pape à Rome, Jean-Baptiste de Noailles, bâtard d'Henri, abbé de Valette, une abbaye de Corrèze, résidait à Pénières et y mourut le 6 janvier 1673, il est enterré à Rouffiac.

Anet de Noailles
, autre bâtard, lui succède à la tête de l'abbaye de Valette et meurt également à Pénières en 1709, Louis-Antoine, fils du premier duc de Noailles et de Louise Boyer, naquit au château en 1651, un an après son frère le futur maréchal Anne-Jules de Noailles, évêque de Cahors en 1679 puis de Chalon-sur-Saône en 1680, Louis XIV le préfère à Bossuet et Fénelon pour être archevêque de Paris en 1695.

Cinq ans plus tard il devient cardinal et le restera jusqu'à sa mort en 1729 malgré l'affaire avec les jansénistes qui faillit lui faire perdre son titre d'archevêque et de cardinal, le neveu du cardinal, Adrien Maurice, duc de Noailles et maréchal de France, exilé de la Cour vient s'établir à Pénières en 1722 et 1723 puis y fit un séjour dans les années 1750.

Son petit-fils, Paul-Louis de Noailles, 1739-1824, en hérita en 1766 lorsque son père devint 4e duc de Noailles, ce fut le dernier propriétaire de Pénières, il était le beau-père du marquis de Lafayette, héros de l'indépendance américaine.

Il échappa à la guillotine pendant les journées troubles de septembre 1792, une chance que n'eurent pas sa mère, son épouse, sa fille et nombre de ses parents, sept générations de Noailles se sont succédées à Pénières de 1561 à 1791, année où tout le domaine est saisi puis vendu comme bien national.

Penières, village et ancien château bien situé, qui a été fortifié du temps de la Ligue, il a appartenu successivement à plusieurs familles, et avait titre de baronnie, Géraud et Pierre de Pénières sont cités comme témoins dans un acte de 1322, N, Rigaud de Carbonnières donna, avant 1308 les rentes qu'il possédait à Gros et à Pénières, à Bernard de Montal, son parent.

La baronnie de Pénières appartenait à la famille de Noailles dans le commencement du XVII° siècle, François de Noailles, lieutenant-général, habitait le château de Péniéres en 1622, Charles de Noailles, évèque de St-Flour, aimait cette résidence et y venait souvent, de 1629 à 1636, avec son frère le comte, gouverneur du Haut-Auvergne, et le duc d'Ayen, son fils.

Jean de Noailles, abbé de Valette, mourut au château de Pénières en 1673, et Annet, son successeur, en 1709, Adrien-Maurice, duc de Noailles, marquis de Montelar, fut baron de Pénières en 1734, Louis, duc d'Ayen, pair de France, en jouissait en 1752, ainsi que de Carbonnières, Trémouille, St-Rouffy, qui dépendaient de la baronnie.

Le château fut incendié en 1807, après avoir été vendu pendant la révolution comme bien national, le propriétaire y établit une verrerie, où l'on fabriquait des bouteilles, mais qui a cessé depuis longtemps d'être en activité, on voit près du château un bel étang.


Site, château à Cros-de-Montvert.







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