En noir et blanc, les anciens et vieux châteaux d'Auvergne.

Souvent perchés sur leur éperon rocheux, les châteaux dominent les vallées et offrent de superbes panoramas sur les alentours.

Dans le département du Cantal, les anciens et vieux châteaux, édifice fortifié, château médiéval, château fort etc...

Photos d'autrefois en noir et blanc


Les anciens châteaux du département du Cantal.

- D'Oyez
- D'Oze
- De Val

Le château de Messac, à Reilhac dans le département du Cantal.







Période ou style
Médiéval, rustique

Type
Manoir

Début construction
XIII èm siècle

Fin construction
XX èm siècle

Destination initiale
Habitat seigneurial

Propriétaire actuel
Famille Maitrier

Nom local
Meissac

Commune
Reilhac

Le château de Messac est un château situé sur la commune de Reilhac qui possède un parc remarquable.

Fief de haubert, dépendant des abbés d'Aurillac, puis des seigneurs de Conrot.

Siège d'une justice locale jusqu'au début du XVIIe siècle, sa ferme possédait une montagne à Girgols avec un Buron, possédé par plusieurs générations de chevaliers, vendu comme bien national à la Révolution, est ensuite possédé par les familles Prax puis Maitrier.


Description

Le site est placé le long de l'ancienne route royale d'Aurillac à Mauriac, il dominait le gué sur la Baÿsse, rivière affluente de l'Authre.

Le bâtiment se compose d'un corps de logis à trois étages carrés adossé au nord à une ancienne tour ronde en appareil irrégulier dont les étages sont carrés avec des voûtes d'arêtes, l'ensemble a été flanqué par la suite d'une petite aile en appentis avec une baie simple dont le linteau est en accolade et deux autres voûtées en anse de panier ce qui date cette partie du xvi e siècle.

Le cadastre napoléonien ne mentionne pas l'aile Est ni la tour carrée Sud qui ont été ajoutés par le général Léon Prax avant la fin du xixe siècle.

En 1930, l'architecte Georges Breuil (1903-1999) a effectué un projet de transformation du château qui a été versé en 2001 aux Archives départementales du Cantal.

Le château de Messac est ancien, mais fortement remanié avec une tour ronde du XIIIe siècle qui était le siège d'une justice locale jusqu'au début du XVIIe siècle.

Il existait au XIIIe siècle une famille de Messac qui possédait le château du même nom, Messac était un fief dépendant des abbés d'Aurillac, puis des seigneurs de Conrot, a convocation aux bans de 1384, puis de 1533, indique que Messac-lez-Reilhac relevait du Carladès et des vicomte de Carlat, famille de chevaliers, puis par succession aux familles du Crozet de Bellestat, de La Garde de Saignes, ensuite aux familles de Caissac, de Méallet de Fargues, puis Prax et Maitrier.


Histoire du château

Messac était un fief dépendant des abbés d'Aurillac, puis des seigneurs de Conrot, ses premiers possesseurs connus sont une famille de chevaliers, seigneurs du lieu, attestée au début du xiiie siècle, et qui semblent être à l'origine du Messac de Laroquebrou, la convocation aux bans de 1384 et 1387, puis de 1533, indiquent que Messac-lez-Reilhac relevait du Carladès et des vicomtes de Carlat, c'était le siège d'une justice locale jusqu'au début du xviie siècle, sa ferme possédait une montagne à Girgols avec un buron.

Le fief passe par succession aux familles du Crozet de Bellestat et de La Garde de Saignes, puis aux Caissac de Sedaiges et aux Léotoing d'Anjony, vendu comme bien national à la Révolution, Messac est ensuite possédé par les familles Prax puis Maitrier.

Le chartrier de Messac comprenant des actes du xiii e siècle au xviii e siècle, dont trois hommages, a été déposé aux Archives départementales du Cantal en même temps que le Fonds du chartrier d'Anjony.

Guy, dit Guynot ou Guiot de Messac, remplace comme homme d'armes Huguot de Messac, chevalier, dans le Rôle de la revue de 4 chevaliers et 186 écuyers, passée à Rodez le 4 février 1387 par le bailli et le sénéchal du Comté de Rodez pour Bernard d'Armagnac, vicomte de Carlat, nommé par le roi capitaine de la guerre en Languedoc et en Guienne.

Pour le ban et l'arrière ban de 1533, Jehan de La Garde de Saignes se fait représenter: « le seigneur de Messac-lez-Reilhac s'est présenté noble Jacques Brunnenc seigneur de Vixouze qui a dit que ledit seigneur est homme d'église et n'y a qu'un pré et une maison».

Meissac, hameau et château près du bourg, dans une position bien abritée, ayant une vue très-variée au sud-ouest, il a existé une famille de Meissac au XIII° siècle. N. Michel de Meissac, damoiseau, était seigneur de Reilhac en 1280, il fut père de Pierre, chevalier, qui vivait en 1331.

Son fils, Dieudonné de Meissac, damoiseau, est mentionné dans un titre de 1353, Rigal, damoiseau, était seigneur de Saint-Victor et de Meissac, et vivait en 1431, Guy, seigneur de Reilhac en 1452, N. Raymond de Caissac, seigneur de Reilhac, possédait le château de Meissac en 1501, mais en partie seulement, l'autre appartenait à N. Jean La Garde, qui habitait Aurillac, et donna à Nicolas de Caissac, fils de Raymond, en 1535, son château et domaine de Meissac, près de Reilhac.

N. Jean de Caissac habitait, en 1593, le château de Meissac, son fils, N. François de Caissac, fut seigneur de Meissac et habitait Reilhac en 1633, il avait acquis les rentes de Reilhac, en 1590, de N. Louis de Fontanges, sieur de la Salle, Edme de Caissac, seigneur de Sédaiges, avait Meissac en 1666, Henri La Galdie habitait le château de Meissac en 1721, cette propriété, après avoir appartenu à M. le marquis de Leotoing avant 1789, est aujourd'hui a M. le général Prax.


Histoire de la famille de Messac

- Raymond de Messac, chevalier, fut témoins le 25 mai 1262 à l'hommage rendu par Archambaud de La Roque, seigneur de Sénergues, à Hugues, vicomte de Carlat, il participe à la convention passée le 5 juin 1283 entre Bernard seigneur de Viescamp et Jacques Le Moine, bailli des Montagnes d'Auvergne pour fondation d'une ville franche à Saint-Paul-des-Landes, avec son fils P., il était possessionné en 1284 à Crandelles. Il fut père de :

- Astorg de Messac, chevalier, marié à Helis, reste à Messac en 1290, en laissant sept enfants, dont :

- Pierre de Messac, chevalier, héritier universel, qui laisse au moins quatre enfants, dont :

- Deodat de Messac, père de :

- Guy, dit Guynot ou Guiot de Messac, remplace comme homme d'armes Hugues de Messac, dans le Rôle de la revue de 4 chevaliers et 186 écuyers, passée à Rodez le 4 février 1387 par le bailli et le sénéchal du comte de Rodez pour Bernard d'Armagnac, vicomte de Carlat, nommé par le roi capitaine de la guerre en Languedoc et en Guienne, le 3 juin 1386, noble Irlande Ramonde, de Rodelle, la femme d'Hugues de Messac, damoiseau, reçoit une reconnaissance féodale, elle testa le 11 mars 1412, et fit héritier noble Rigal de Messac, fils de Louis de Messac, du lieu de Saint-Étienne, près de la ville d'Aurillac.

Ce dernier fit hommage au comte de Rodez en 1413 pour les rentes de Rodelle, Muret, Lanhac, La Goudalie, Maymac, etc., provenant de cette succession, devant le sénéchal Ratier de Fénayrols.

Le Guy de Messac précité, seigneur de Messac, fut le père de :

- Irlande de Messac, héritière, s'est mariée à Louis du Crozet de Bellestat, alias de Messac, qui eurent comme enfant et héritier :

- Guy de Messac, marié le 23 janvier 1444 à Helis de La Salle, fille de Michel, seigneur d'Ytrac.


Histoire de la famille de La Garde de Saignes

- Anthoine de La Garde de Saignes, fils de Bernard, seigneur de La Bastide en Gévaudan, et de Marguerite Jurquet, dame en partie de Messac, eurent un seul enfant :

- Jehan Lagarde, seigneur de Messac, épouse Marguerite Reghaud, fille de Jean de Regheaud à Saint-Cernin, et de Yolande de Veyrières, qui lui donne deux enfants :

- Maître Jehan de Lagarde de Saignes, écolier à Paris en 1519, puis docteur en théologie, devient seigneur de Messac qu'il vend sous pacte de rachat à,

- Marguerite de La Garde qui épouse Jean de Caissac.

Pour le ban et l'arrière ban de 1533, "le seigneur de Messac-lez-Reilhac, s'est présenté noble Jacques Brunnenc seigneur de Vixouze qui a dit que ledit seigneur est homme d'église et n'y a qu'un pré et une maison".


Histoire de la famille de Caissac

- Marguerite de La Garde, dame de Messac, épouse vers 1540 Jean II de Caissac, fils de Nicolas, et de Marguerite Jouvenroux de La Trémolière, dont :

- François de Caissac, gentilhomme de la Chambre du roi, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, épouse en 1569 avec Jeanne-Gilberte de Robert de Lignerac, fille de François, seigneur de Saint-Chamant, et de Françoise de Scorailles, seigneur de Cologne à Naucelles, dont six enfants, et en secondes noces en 1569 avec Jeanne de Morlhon, fille de Jean, seigneur de Sanvensa :

- Alexandre de Caissac, seigneur de Messac, de Reilhac et de Sedaiges, gentilhomme de la Chambre du roi, épouse en 1614 Sybille de Boilac de Glandières, fille de Louis de Glandières, seigneur de Balsac, et d'Hélène de Morlhon, dame de Cabanes dont cinq enfants :

- Edme de Caissac, seigneur de Messac, de Sedaiges, et coseigneur de Tournemire, se marie en 1664 avec Marguerite de Pestels, fille de Claude, seigneur de Tournemire, et de Claude d'Anjony dont au moins trois enfants :

- Jean de Caissac, seigneur de Messac et de Sedaiges, et coseigneur de Tournemire, marié en 1691 avec Françoise de Soudeilles, fille d'Edme, seigneur de Brenhac, et de Philiberthe de Sédière. ils eurent quatre enfants, dont :

- Jean de Caissac (1701 - 1746) mestre de camps d'un régiment de Dragons, marquis de Messac et de de Sedaiges, se marie vers 1744 avec Marie Anne de Peyrusse des Cars, file de François II, marquis de Merville, seigneur de Larooquebrou, seigneur d'Ytrac et de Françoise de Lafons, sans enfants.

- Madeleine de Caissac, héritière de Messac et de Sedaiges, épouse le 2 novembre 1729 Pierre Béral, fils de François II, seigneur de Massebeau et de Gabrielle-Aimée de Caissac Saint-Geniez, dont elle eut deux enfants dont :

- Marie Françoise Béral de Sedaiges, dame de Messac, épouse en 1750 Jean-André de Méallet de Fargues, fils de Louis de Méallet, seigneur de Fargues, et de Claude de Caissac Saint-Geniez.


Histoire de la famille Prax

- Jean-Louis Prax (1786-1877), général, longtemps maire de Reilhac, commandeur de la légion d'honneur et de l'Ordre d'Isabelle la Catholique, de son mariage en 1828 avec Henriette Chégaray (1805-1885), sœur de Charles Chégaray (1802-1859), maire de Bayonne, qui lui donna trois fils et une fille :

- Charles Prax (1829-1913), lieutenant-colonel, qui a été maire de Reilhac et deux fois de Naucelles, marié avec Sarah Majonenc (1835-1924), de Monthély,

- Maurice Prax (1832-1900) capitaine blessé par les Prussiens, mort le 1er janvier 1900, marié en 1857 avec Elisabeth de Miramon (1834-1926), qui lui donna un fils Louis Prax, qui suit.

- Léon Prax (1834-1927), général commandant d'Aurillac, marié à Laure Delmas, fille de Marguerite de La Farge et descendante de Noël Delmas (1770-1835), maire de Montsalvy. Ils eurent trois fils, Charles et Robert, morts pour la France, et Maurice Prax, qui suit.

- Louis Prax (1864-1950), général, professeur à l'École de guerre, vécut à Messac et laissa plusieurs enfants,

- Maurice Prax (1881-1962), fut fondateur en 1908 de La Veillée d'Auvergne avec Eugène de Ribier, Augustin de Riberolles, et quelques officiers comme Bernard de Vesins, Pierre de Frayssinet, Léon de Montesquiou, il fut rédacteur en chef de La Vie Parisienne, journaliste au Matin, la verve de ses chroniques a été le modèle d'Alexandre Vialatte.


Au Moyen Âge

- Astorg de Messac, chevalier, témoigne en 1258 dans l'enquête faite par Philippe le Hardi pour résoudre le conflit entre les habitants d'Aurillac et l'abbaye d'Aurillac, il mentionne son père qui était en 1232 gardien de la Tour de Naucelle pour l'abbé et son oncle Hugues de Messac, tous deux chevaliers, il fait son testament à Messac en 1290, en laissant sa femme Hélis et sept enfants vivants, institue comme héritier son fils aîné Dieudonné, et demande à se faire enterrer à l'Église des Cordeliers d'Aurillac.

- Son petit fils Guy de Messac est chevalier.

- Le 3 juin 1386, noble Irlande Ramonde, de Rodelle, la femme d'Hugues de Messac, damoiseau, reçoit une reconnaissance féodale, elle testa le 11 mars 1412, et fit héritier noble Rigal de Messac, fils de Louis de Messac, du lieu de Saint-Étienne, près de la ville d'Aurillac, ce dernier fit hommage au comte de Rodez en 1413 pour les rentes de Rodelle, Muret, Lanhac, La Goudalie, Maymac, etc., provenant de cette succession, devant le sénéchal Ratier de Fénayrols. Guy de Messac fut le père de :

- Irlande de Messac, héritière, mariée à Louis du Crozet de Bellestat, alias de Messac originaire de Saint-Illide, qui eurent comme enfant et héritier :

- Guy de Messac, marié le 23 janvier 1444 à Helis de La Salle, fille de Michel, seigneur d'Ytrac.


La période contemporaine

En 1791, la seigneurie de Messac est confisquée comme bien national, divisée en 35 lots qui sont tous achetés par Claire de Sistrières, épouse de Claude de Rivo, lieutenant criminel au bailliage de Vic, puis revendus en 1802 à Jean Prax (Aurillac 1759 - Reilhac 1827), avocat, puis lieutenant de justice au Présidial d'Aurillac, marié depuis 1785 avec Geneviève Besse (1766), sœur de Germain Besse (1749-1951), président de l'Administration centrale du Département du Cantal.


Site wikipedia, château de Messac.




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