En noir et blanc, les anciens et vieux châteaux d'Auvergne.

Souvent perchés sur leur éperon rocheux, les châteaux dominent les vallées et offrent de superbes panoramas sur les alentours.

Dans le département du Cantal, les anciens et vieux châteaux, édifice fortifié, château médiéval, château fort etc...

Photos d'autrefois en noir et blanc


Les anciens châteaux du département du Cantal.

- D'Oyez
- D'Oze
- De Val

Le château de Branzac, à Loupiac dans le département du Cantal.











Période ou style
Médiéval, Renaissance

Type
Château et manoir

Construction
XV èm siècle

Destination initiale
Résidence seigneuriale

Protection
Classé MH en 1921

Commune
Pleaux

Le château de Branzac est un château du xve siècle, remanié à la Renaissance, aujourd'hui en ruines, qui de dresse dans l'ancienne commune de Loupiac fusionné depuis 1972 à Pleaux, le château manoir fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrété du 8 aout 1921.

Sur la rive droite de la Maronne, le château de Branzac, ou Varanzac, Vranzac, construit au milieu du xve siècle, en surplombe la vallée.


Description extérieur

Il comporte deux grosses tours rondes et un corps de logis rectangulaire Renaissance avec des fenêtres à meneaux et une tourelle d'escalier polygonale.

L'ensemble est entouré d'une enceinte flanquée de tours pour le protéger du côté plateau, l'autre côté étant plus difficile d'accès à cause des pentes abruptes de la Maronne.

Alors qu'il était voué à la disparition, un nouvel acquéreur a entrepris de dégager et de consolider ses ruines.


Description intérieur

Abandonné depuis un siècle, certaines de ses cheminées ont été démontées pour être remontées dans d'autres châteaux comme Pesteils et Conros.

Une de ses particularités les plus remarquables, est l'ensemble de fresques et de devises humanistes qu'avait fait réaliser Camile Caracciolo, des Princes de Melfi, une des filles d'honneur de Catherine de Médicis, alors comtesse d'Auvergne, en effet, Camille avait épousé à Paris en 1547 Claude de Pestels de Lévy, seigneur de Branzac et Polminhac :

- au-dessus de la porte d'entrée de la grande salle est peinte une Diane à pied tenant une lance de la main droite et appuyant la main gauche sur le bois d'un cerf,

- en face, un Suisse, le casque en tête et la hallebarde à la main, lui défend l'entrée de la salle en ces termes Qui rit la mort, qui mesdite et rapporte-N'entre point céant, je lui défans la porte,

- au plafond de l'embrasure, sur la première croisée, on remarque un astrologue à longue barbe, à figure noire, tenant un bouclier à la main,

- entre les deux croisées, le mur est couvert d'arabesques qui encadrent deux médaillons en grisaille représentant deux chevaliers armés de toutes pièces, la tête baissée, la lance en arrêt, combattant en champ clos,

- à gauche de la cheminée, un docteur assis dans un fauteuil, ayant une longue barbe, vêtu d'une longue robe fourrée, coiffé d'une barrette noire, tient une plume à la main et écrit,

- à droite de la cheminée on voit un trophée d'armes savamment disposées,

- au-dessus de la seconde porte, se trouve un portrait en pied, il est vêtu d'un pourpoint et d'un haut de chausses noir, il porte par-dessus une robe courte, ouverte sur le devant et doublée d'écarlate, sa main gauche est appuyée sur la garde de son épée, de la droite, il tient un gant,

- au plafond de la croisée occidentale, c'est maintenant une jeune et jolie jeune femme que l'on voit, richement parée, vêtue d'une robe noire, coiffée d'un chapeau de feutre à haute forme et à bord étroit, et elle se regarde dans un miroir où se reflète une tête de mort,

- les caissons du plafond sont tous peints d'arabesques, de cartouches, de dessins allégoriques avec des devises qui permettent de réfléchir, de s'amuser ou de discuter de presque tout,

- la plus haute salle du château est ornée pareillement, mais de sujets plus aimables,

- dans une embrasure un jeune homme en manteau court qui salue une jeune femme vêtue d'une robe trainante,

- dans cette même embrasure, se trouve un siège en pierre surmonté d'un dais gothique flamboyant dont les sculptures sont très délicates.


Histoire

Branzac était, avant 1789, le siège d'une viguerie ou justice seigneuriale régie par le droit coutumier et ressortissait à la sénéchaussée d'Auvergne, en appel du bailliage de Salers.

Le château de Branzac, Varanzac, Vranzac est situé sur la commune de Loupiac, la baronnie ou viguerie, appartenait au XIIème siècle à la maison de Vigouroux puis passa dans celle de Pestels.

Le château de BRANZAC appelé VARANZAC puis VRANZAC a été construit en 1150 surplombant la vallée de la Maronne sur la commune.

Il appartenait à la famille VIGOUROUX, puis à la famille PESTEILS, TUBIERES de GRIMOARD, PESTELS de CAYLUS et au marquis de LIGNERAC qui le vendit à Paul D'ANGLARS de BASSIGNAC.

Détruit puis reconstruit au XV ème siècle par Guy de PESTEILS, le château à sa facade principale tournée à l'est.

Les principales salles étaient revêtues de fresques du XVI ème siècle qui proviennent d'artistes italiens.

En 1547, pendant les guerres d'Italie, mariage de Claude de PESTEILS avec Camille CARACCIOLI, fille de Jean CARACCIOLI prince de MELFI et noble napolitain au service de la FRANCE.

Par suite d'alliance et d'héritages le château était au XVIII è siècle la possession du marquis de LIGUERAC, seigneur de PLEAUX; il le vendit à Paul d'ANGLARS de BASSIGNAC.

Celui-ci était déjà maître de nombreuses terres, treize années passèrent et la plupart de ces possessions partirent en fumée tant par des abandons volontaires que par des agissements de son homme d'affaires SANETAS qui sous prétexte de sauvegarder les biens, mit les domaine à son nom et le garda.

Ensuite SANETAS vendit le domaine à des hommes peu soucieux de la tenue du château, les archives furent brûlées à LOUPIAC dans la cour de la maison Alsuc en feu de joie, le château est en parti détruit, il n'en reste debout qu'un grand corps de logis flanqué à l'occident de deux tours rondes, la facade tournée au levant est ornée d'une élégante tour.

En entrant dans la Tour, on trouve au rez-de-chaussée à gauche une porte, c'est la grande salle, une autre porte qui se trouve dans l'angle, donne accès à une pièce voutée, la chapelle, cette grande salle est éclairée par trois grandes croisées.

Une immense cheminée de 3,50m de largeur, 2m de hauteur et 1,35m de profondeur, au dessus de la porte d'entrée, une peinture représentant une Diane tenant une lance, à sa droite une biche, au plafond de l'embrasure d'une des croisées, une jeune est belle femme vêtue d'une robe noire coiffée d'un chapeau de feutre, se regarde dans un miroir où se reflète une tête de mort.


C’est au XVème siècle que la forteresse est construite, à cette époque elle compte deux grosses tours rondes et une tourelle d’escalier polygonale, le château est entouré d’une enceinte flanquée de tours pour le protéger côté plateau, l’autre côté étant plus difficile d’accès à cause des pentes abruptes de la Maronne, abandonné par la suite, ses cheminées sont démontées pour être remontées dans d’autres châteaux, il est définitivement ruiné au XIXème siècle.


Longue est l'histoire de ce fief qui passe, au fil des siècles, entre les mains de maisons prestigieuses, bien avant de devenir une forteresse s'élevait sur le site une grande villa romaine, propriété de Maître Valancius, dont le nom allait se décliner en Varanzac puis en Branzac.

Les premiers seigneurs féodaux qui apparaissent sont les chevaliers de Vigouroux, en 1130, deux siècles plus tard, le fief appartient, en indivision, à Bertrand de Vigier et à Bertrand de Vigouroux et le domaine a été morcelé.

L'apogée avec la maison de Pestels, vers 1340 pourtant, Aymeric de Pestels réussit à réunir toutes les parts et fait bâtir en grand, donnant à Branzac les moyens de se défendre contre les invasions anglaises, c'est son petit-fils Guy qui va, au XV e siècle, donner à la bâtisse sa splendeur en y ajoutant la tour d'escalier à six pans, d'énormes cheminées et les hautes croisées qui apportent la lumière éclairant les fresques qui ornent les murs.

Branzac va connaître l'apogée de la grandeur lorsque Claude de Pestels, compagnon de François 1 er en Italie, ramène en son fief Camille Caraccioloépousée en 1547, fille du prince de Melphes au royaume de Naples, le jeune couple donne au château un cachet exceptionnel en faisant repeindre les salles d'apparat en fresques, probablement par des artistes italiens venus dans le sillage de la belle Camille.

L'oubli et la décrépitude, la maison de Pestels laisse place, par les femmes, au blason de Tubières en 1697, avant de devenir propriété des Robert de Lignerac, par héritage, en 1765, Joseph de Lignerac, duc de Caylus, ne garde Branzac qu'une dizaine d'années puis, ruiné, doit se résoudre à vendre au comte Paul d'Anglards de Bassignac.

La Révolution laisse le fief et son propriétaire exsangues et nul n'habitera plus le château qui, lentement, sombre dans l'oubli et la décrépitude.

En 1833, Camille d'Anglards de Bassignac vend à Jean Servet de Saint-Martin-Cantalès et à Antoine Courbebaisse de Peyrebrune, les deux beaux-frères se brouillent et la propriété retombe en indivision, accélérant sa ruine.

Les cheminées à Conros et Pesteils, au bout de quelques années, la salle d'honneur se transforme en grange et les cuisines deviennent étables, le corps de logis est toujours debout mais les deux tours rondes qui l'encadraient sont démolies.

Les pierres de l'une d'entre elles serviront à la construction d'un viaduc pour les chemins de fer, en 1890 et 1895, les deux cheminées monumentales des salles d'honneur sont vendues, l'une est remontée au château de Conros, l'autre au château de Pesteils.


Manoir ou rendez-vous de chasse construit au 15e siècle, formé d'un long rectangle avec quatre étages et deux pièces par étage, au milieu de la façade principale se dresse la tourelle d'escalier à moitié engagée à l'intérieur, et sur la face opposée, deux tours rondes aux angles.

La ruine est due à la démolition par dynamite d'un angle du château afin d'utiliser les matériaux pour la construction du viaduc de la voie ferrée, le château était entièrement orné de fresques exécutées par des Italiens en 1575, puis partiellement recouvertes en 1610 par des scènes plus légères.

Des fresques italiennes commandées par Camille Caracillo dame d’honneur de Catherine de Médicis avaient été réalisées en 1575, Camille avait épousé à Paris en 1547 Claude de Pesels de Lévy seigneur de Branzac.

De nombreux propriétaires se sont succédé, les chevaliers de Vigouroux en 1130 jusqu’aux derniers qui en brouille ont laissé tomber le chateau en décrépitude totale dans la seconde moitié du XIX° Siècle.

Un petit « espoir » de nos jours le propriétaire actuel a entrepris de dégager et de consolider les ruines du château de Branzac, il a installé un plancher afin de mettre les pièces hors d’eau et procédé à la réfection de l’escalier à vis pour accéder aux étages.

Branzac désigne un village, un moulin et un château en ruines, le village était régi par le droit coutumier, quand au château, il était le siège d'une justice locale dont dépendaient les paroisses de Loupiac et, en partie, de Salins.

Géraud de Cussac est écuyer lorsqu'il porte le titre de Seigneur de Branzac en 1282, la seigneurie de Loupiac appartenait aux terres de Branzac.

Branzac viendrait de Varanzac, puis Vranzac, le château a été chef-lieu de baronnie et de viguerie, laquelle existait déjà en 1150, le bâtiment a été reconstruit au XV ème par Guy de Pestels.


Formes du nom

- Varanzac, en 1150 et en 1464, terrier de Saint-Christophe.

- Vranzac, en 1580, terrier de Polminhac et en 1610 dans un aveu de Jehan de Pestels.

- Vranzat, en 1627.

- Brenzac, 1687, Brensac, 1690, Bransac, 1736 à l' état civil.


Possesseurs successifs du château

- Après 1324, Aymeric III de Pestels acquiert les droits indivis de la châtellenie et de la viguerie de Branzac de Bertrand de Vigier, puis de Bertrand de Vigouroux, par la suite, il hérita du surplus de la viguerie en vertu d'un testament de Philippie de Vigouroux, veuve de Hugues de Sérinhac, en outre, Bertrand de La Tour et Guy son fils lui vendront leurs droits moyennant 300 Florins d'or.

- En 1636, Jean VI de Tubière de Grimoard de Pestels de Caylus, (1637-1679) comte de Pestels, de Caylus, de Verfeils, seigneur de Fontanges, de Branzac, épouse Madeleine de Bourbon, fille d'Henri III de Bourbon (1577-1649), baron de Malause, et de Marie de Châlon.

- Le château et la seigneurie de Branzac sont acquis par la famille de Robert de Lignerac.

- En 1777, Paul d'Anglars de Bassignac (1718-1796), seigneur de Bassignac, Pestels, Fontanges, capitaine d'infanterie au Royal-Roussillon, puis lieutenant des Maréchaux de France au département d'Aurillac, achète Branzac à Achille Robert de Lignerac, vers la même époque, Pierre-André Beynaguet (1744-1804), devient fermier régisseur de la baronnie de Branzac.

- En 1833, Barthélémy d'Anglars, seigneur de Bassignac, fils du précédent, officier, ancien président de l'assemblée provinciale à Mauriac, vends le château et le domaine de Branzac à Jean Servet, de Saint-Santin-Cantalès.


Site wikipedia, château de Branzac, autre lien, Possesseur du Chateau de Branzac.

























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