Des métiers racontés par leurs ouvriers.

Le vannier de Collandres.

Le panier dans la vie paysanne.

C'est d'une manière quotidienne que le paysan utilisait les objets en vannerie, du van à la ruche en passant par les « bousses » ou les nasses... ils étaient d'un emploi indispensable et ils ne coûtaient qu'un peu d'habileté.


Gâteaux de miel construits à l'intérieur d'une ruche en paille.

- Il serait fastidieux d'énumérer tous les contenants campagnards qui sont faits en vannerie à brins spiralés ou à brins tissés. Le simple panier à ramasser les pommes de terre, à porter le repas aux faucheurs, à vendre les oeufs au marché n'est-il pas porteur, à tous les sens du terme, de multiples usages. L'expression familière « Prends ton cul par l'anse ! » absolument intraduisible, n'évoque-t-elle pas ce besoin quotidien d'avoir un contenant en main.

- Selon l'emploi auquel on destine le panier, le matériau de construction est différent. L'osier non blanchi sert aux paniers de récolte. Ainsi, la terre qui ne manquera pas de coller au fond lors du ramassage des pommes de terre sera de la même couleur que l'écorce brune. La « clisse » de noisetier sert à tisser les paniers de simple portage, nourriture, marchandises ou les panières à linge. La couleur blanche ou jaune, avec le temps est alors un signe de propreté qui convient bien aux usages énoncés.

- M. Mège fabrique les deux types de vannerie, en osier et en noisetier. Mais comme il est habile, c'est plutôt la « vaïsse », nom local du noisetier qui a sa préférence, l'aspect fini du matériau et du contenant est infiniment plus gratifiant pour l'artisan.