Des métiers racontés par leurs ouvriers.
Le galochier de Langeac.
Les matériaux.
Les semelles étaient jadis faites en noyer ou en essences moins nobles. Le sabotier-galochier les exécutait entièrement à la main. Puis, comme l'industrie du sabot s'est mécanisée à l'aide de ces deux remarquables outils que sont le tour à reproduire et la creuseuse, la galoche a suivi. Les semelles ont été exécutées à la machine, dans des entreprises industrielles, qui ont livré un produit semi-fini à l'artisan. Celui-ci n'a plus qu'à recreuser cambrure, entailler le débord, chanfreiner quelques angles vifs. Léon Pulvéric se sert chez Chamard au Boisset, par Maurs Cantal pour ses semelles de galoches.
- Le cuir d'empeigne est du cuir de vache livré en pièces de 1,70 m de longueur maximum sur 1 m de large environ et en 4 mm d'épaisseur. Ces pièces sont des croupons car elles correspondent à la croupe de la bête. Jadis il utilisait le collet. Ce matériau est tanné verni en noir par des entreprises spécialiser qui deviennent rares en France. On cite celles de Clermont-Ferrand, chez Goyon jadis de Tarbes et de Limoges aujourd'hui. Notre artisan se fournit chez Parineau à Limoges et commande 15 à 20 pièces à la fois.
- Le cuir mince utilisé pour faire les talons vient de chez Costil à Pont-Audemer, dans l'Eure.
- Quant aux fournitures plus accessoires qui entrent dans la fabrication, ce sont, les pointes pour clouer, les ferrures de protection avant, le bout-pointe, le caoutchouc pour les semelles, la ganse pour border les empeignes, les rivets, les brides à sabots.
- Ces matériaux sont achetés chez un crépin grossiste, Morand au Puy-en-Velay.
Découpage des empeignes dans une piéce de cuir.
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