En noir et blanc, des métiers racontés par leurs ouvriers.
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Photos d'autrefois en noir et blanc


Des métiers racontés par leurs ouvriers.


Le dinandier d'Aurillac.

La matière première et sa mise en œuvre.


Le cuivre existe en différentes qualités et cela ne date pas d'aujourd'hui. Ainsi Robert Bastien qui connaît bien la question nous dit que jadis il y avait,

- Un cuivre de premier choix pour les beaux objets comme les fontaines et les ferrats.

- Un cuivre de qualité secondaire, issu de la refonte de récipients usagés et auquel les martineurs pouvaient rajouter un peu de plomb pour accroître sa malléabilité.

- Il arrive au batteur de restaurer des pièces usagées qu'il est impossible de faire briller, le cuivre reste rosé ou grisâtre, ce qui veut dire qu'il n'est pas pur. R. Bastien s'insurge contre le préjugé qui veut que les vieux cuivres soient tous de bons cuivres, le truandage sur la marchandise n'est pas nouveau! Au contraire, le cuivre en feuilles laminé est actuellement d'excellente qualité, il peut être assemblé par soudure autogène.

Depuis que le travail du cuivre s'est industrialisé, il faut savoir qu'il existe différents moyens pour former le métal,

a) L'emboutissage se pratique au marteau, sur de faibles profondeurs, assiettes décoratives ou à la presse c'est-à-dire entre un poinçon et une matrice. La déformation étant importante, l'écrouissage du métal nécessite de nombreux recuits.

b) Le repoussage au tour s'effectue en de nombreux endroits où l'artisanat manuel s'est reconverti en activité industrielle, à Villedien-les-Poëles en Normandie, par exemple. Le tour permet d'exécuter des objets de forme préalablement déterminée, dont la production en série permet un prix de revient relativement bas. Par exemple, des batteries de casseroles. Il peut permettre également l'ébauchage de pièces qui seront ultérieurement terminées à la main.

c) L'assemblage par soudure permet, nous l'avons vu, d'obtenir des récipients comme les bassines à confitures, à partir d'une feuille plate. La soudure est utilisée également pour abuser le client, le cas est particulièrement flagrant dans l'exécution de fontaines.

d) La rétreinte est une déformation lente du métal obtenue par battage au marteau ou au maillet sur les différents tas. On a déjà expliqué ce procédé et vu que là résidait l'art du véritable chaudronnier.


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